[Girls und Panzer] Étude comparative d’un storyboard (partie 2)

Note préliminaire : ☭ Расцветали яблони и груши, Поплыли туманы над рекой ; Выходила на берег Катюша, На высокий берег, на крутой ☭

Deuxième suite de la série d’article sur les storyboards de Girls und Panzer. Cette fois-ci, on se penchera sur le volume 2 du storyboard disponible officiellement à la vente.

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Épisode 5 :強豪・シャーマン軍団です!

 

Réalisateur : Tsutomu Mizushima
Script : Reiko Yoshida
Storyboard : Yasutaka Yamamoto
Réalisateur d’épisode : Yasutaka Yamamoto
Date de rendu : 8 juin 2012
Date d’approbation (mise en production ?) : 28 juin 2012
Date de diffusion : 6 novembre 2012

Un épisode réalisé et storyboardé par Yasutaka Yamamoto – rien à voir avec Yutaka Yamamoto, le mec qui s’est fait virer de Kyoto Animation –, qui a déjà travaillé avec Mizushima sur Shinryaku!? Ika Musume jusqu’à en être le réalisateur de la deuxième saison sous la supervision de Mizushima. Contrairement aux storyboardeurs des premiers épisodes, Yamamoto a l’expérience de la réalisation de série avec également l’adaptation en anime de Valkyria Chronicles.

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(Merci à DL21 pour la traduction).
La première page de chaque storyboard s’articule à peu près (voire au mieux) de cette manière selon les storyboardeurs :
– Approbation du réalisateur : « OK ».
– Date d’approbation (mise en production ?) du storyboard : « 28 juin [6/28] ».
– Œuvre : « Girls und Panzer ».
– Épisode : « #5. 「Kyôgô Sherman Gundan desu! / 強豪・シャーマン軍団です!」 ».
– Date de rendu du storyboard : « Storyboard terminé le 8 juin [6/8] ».

[DÉBUT ENCADRÉ]

– Découpage de l’épisode : « Partie A et Partie B ».
– Nombre de cuts/plans pour chaque partie : « 128 cuts + 229 cuts = 357 cuts ».
– Chronométrage des plans : « 606 secondes et 12 frames + 655 secondes et 12 frames = 1262 secondes ».
– Commentaire : « ※ Vérifier la durée des scènes de flashback (cuts 28 et 49) ».
– Commentaire en bas à droite : « 7 secondes over« .

[FIN ENCADRÉ]

– Auteur du script/scénario : Reiko Yoshida.
– Auteur du storyboard* : Yasutaka Yamamoto.
– Commentaire en bas à droite (de Yamamoto à Mizushima) : « Je voudrais en finir avec la partie A ici, mais il va falloir que je pense à l’équilibrage des longueurs…
Je vous prie de décider de cela à l’endroit où on coupe vers la partie B ».

* Parfois orthographié « conte / コンテ » pour « econte / 絵コンテ » (parfois même « ekonte / konte »).

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Troisième case, page de gauche, un cadre est dessiné autour de Yukari et une petite flèche est pointée vers l’intérieur. Ils signifient que durant ce plan, le focus se rapproche de Yukari jusqu’à ce qu’elle soit au centre de l’écran pendant que la scène et le dialogue continuent. Il est intéressant de préciser que lors de ce rapprochement, il y a un petit effet de flou de mise au point de caméra de plus en plus important sur Miho. Ce n’est pas l’animateur qui réalise ce genre d’effet, c’est fait par ordinateur. C’est un détail courant et effectué au département de la photographie d’une production – qui gère également la colorisation, certains types d’effets spéciaux et de lentille ainsi qu’une partie du montage.

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Cette chambre est parfaite. À part ça, la mention « PAN UP » du premier plan signifie simplement que la caméra fait un panoramique vertical de bas en haut.
Notez que le « PAN » suivit d’une flèche du deuxième plan n’est pas respecté dans l’anime : au lieu de partir de bas en haut, elle part de haut en bas. Ce qui est finalement plus logique, les panoramiques verticaux servent habituellement à simuler l’observation d’un environnement et souvent via le regard d’un personnage. Dans cette scène, les personnages découvrent la chambre en commençant par admirer de bas en haut les posters jusqu’à redescendre leurs regards sur les étagères remplies de modèles réduits de chars. La mise en scène, le montage narratif, est alors plus naturelle car il y a une continuité.

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Si vous regardez bien, vous remarquerez que les temps des chronomètres sont différents entre le storyboard et la version finale. Je n’ai jamais su pourquoi c’était différent, ni même ce que signifiait ce temps.
Toujours en parlant de temps, notez que dans les colonnes « T/ME » de cette double-page, il y a l’apparition des centièmes situées après le « + », indiquant à quel point les plans sont courts dans ce passage – j’ai même eu plus de difficulté à réaliser les screens.

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Une autre illustration du « PAN UP » très souvent utilisés dans les animes, pour la simple et bonne raison que c’est plus alléchant de voir de beaux personnages féminins de bas en haut… et aussi parce que ça économise des plans et de l’animation selon les situations.
Par contre, j’ai beau avoir pris la version Blu-ray – qui ne contient aucune scène supplémentaire par rapport à la diffusion TV –, il y a encore de sacré fail technique.

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Les gros schémas de flèche dans le premier plan signifie que le décor défile, donc que le char avance face à la caméra et que le décor défile vers l’arrière.
Autre différence entre la théorie et la pratique : un des personnages du deuxième plan a été changé, sans doute pour des problèmes de cohérence dans la répartition des places et des rôles dans le « cercueil à sept frères ».
La deuxième page contient des ajouts/corrections du réalisateur Mizushima, son style de dessin se remarque facilement de Yamamoto – ne serait-ce que les gros yeux blancs rectangulaires. La colonne « Action » sert aussi à rajouter une indication d’animation supplémentaire – les flèches rouges – au cas où il n’y aurait plus de place.

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La page de droite n’est pas visible dans la série, elle n’est ni numéroté ni raturé. Elle sert uniquement aux membres du staff à situer tout le passage par une vue du ciel. Ici, la rose des vents a une utilité supplémentaire puisque le script mentionne que les renforts arrivent par le sud-ouest. On peut voir les inscriptions « IV » pour Panzer IV et « 八九 » pour 89 au point sud-ouest tandis que le « M3 » Lee se trouve au nord-est.

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Cette double-page est intéressante par le nombre et degré de correction. Voici mon interprétation de l’ordre des corrections : les trois premiers plans de gauche sont de Yamamoto et les deux cases restantes de la page de gauche étaient vides. Les plans de la page de droite ont aussi été produit par Yamamoto ; mais les trois premières cases n’ont pas été approuvées par Mizushima qui a directement dessiné les plans équivalent dans les deux cases auparavant vides de la page gauche. Puis durant la production, le plan 249 – approuvé en première instance puisqu’il a une numérotation – représenté par les deux dernières cases de la page de droite n’ont pas été retenues pour raison X ou Y ; sans doute à cause d’un problème de rythme où Darjeeling envoie de la punchline entre deux scènes d’action, alors que le storyboard fait suivre la punchline par le silence de sa camarade.

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Ici, le plan 260 a été inséré un peu à l’arrache par Mizushima, qui est aussi l’auteur de cette double-page. Notez les lignes et points de fuite du premier plan, c’est quelque chose qu’il fait assez régulièrement.

 

Épisode 6 : 一回戦、白熱してます!

 

Réalisateur : Tsutomu Mizushima
Script : Reiko Yoshida
Storyboard : Atsushi Kobayashi
Réalisateur d’épisode : Atsushi Kobayashi
Date d’approbation (?) : 30 août 2012
Date de diffusion : 20 novembre 2012

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Le retour d’Atsushi Kobayashi à la réalisation d’épisode et au storyboard – il était responsable de l’épisode 3. L’épisode qui nous intéresse ici commence par une copie plan par plan de la dernière action du match de l’épisode 5. Mais contrairement au storyboard de la fin de l’épisode 2 et du début du 3, il n’y a aucune copie ou mention que l’épisode doit commencer par un résumé de l’épisode précédent.
Pour comprendre cet « oubli », il faut situer le contexte de la diffusion de l’anime. Girls und Panzer a commencé sa diffusion le 9 octobre 2012. L’épisode 5 a été diffusé comme prévu le 6 novembre mais l’épisode 6 a été diffusé le 20 novembre, soit deux semaines après l’épisode 5. Le 13 novembre, date prévue à l’origine pour l’épisode 6, a en réalité été diffusé le premier des épisodes récapitulatifs de la série – prouvant de manière explicite que la production ne pouvait tenir les délais à temps. La production a donc décidé de rajouter une séquence supplémentaire pour faire le lien avec l’épisode diffusé deux semaines auparavant ; soit avec la dernière action de l’engagement, donc sans les réactions des protagonistes qui nuiraient au rythme.

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Une réaction d’Arisa et de son équipage passée à la trappe. Notez les ratures dans le total du temps des plans.

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Un plan par page, tout simplement. J’aime beaucoup cette séquence qui conclut plusieurs secondes de silence pesant, et pour les têtes de Noriko.

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Très certainement la séquence 3D la plus moche de toute la série. Le choix de la 3D est prévu depuis le début et même si c’est moche, il faut reconnaître que la démarche est appréciable en terme de mise en scène. L’action, la course-poursuite, est évidemment montrée entre les deux chars mais elle est aussi commentée en parallèle par radio aux autres équipages. Avec ce passage en 3D, le spectateur passe de l’action sur le terrain à l’action vue et imaginée par les autres équipages. Cette transition est par ailleurs une des premières preuves où nous pouvons voir qu’il y a une coordination tactique en direct des autres unités durant le match.

La page de droite est un « PAN » vertical et de droite à gauche – voir flèche. C’est un autre exemple de l’utilisation extensive d’une page de storyboard. Elle rend compte en un seul plan de la proximité des personnages et de l’espace exigu du char.
Je précise au cas où : le « BL » entouré signifie « Black ».

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Si vous avez bonne mémoire, on avait vu que le storyboard de l’épisode 3 possédait un « possible » problème de cohérence avec la diégèse de la série : le Type 89 devait être transpercé de par et d’autre par un obus et avoir son moteur prendre feu, ce qui posait problème pour un sport présenté comme sans danger pour ses participantes. La partie du storyboard en question a été corrigée pendant la production de l’animation et donc le « soucis » réglé sans que le public ne puisse s’en rendre compte avant lecture des storyboards.
Pourtant avec cet épisode 6, le même Type 89 a non seulement réussi à prendre feu, mais il y a carrément un incendie à l’intérieur du char et les filles sont en train de l’éteindre avec un extincteur ! Ce passage absolument fabuleux est tel quel dans le storyboard, et autant ça peut passer si ça prend feu à l’extérieur, autant l’incendie à l’intérieur est un peu trop over the top par rapport à la règle magique de sécurité. Ce plan d’intérieur peut donc être considéré comme incohérent… ce qui n’empêche pas les barres des rires des spectateurs – y compris moi.

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Épisode 7 : 次はアンツィオです!

 

Réalisateur : Tsutomu Mizushima
Script : Reiko Yoshida
Storyboard : Hiroyuki Hata
Réalisateur d’épisode : Hiroyuki Hata
Date d’approbation : 15 juin 2012
Date de diffusion : 27 novembre 2012

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Hiroyuki Hata est de retour après l’épisode 2, ce qui signifie un storyboard réalisé à l’aide d’une tablette et d’un ordinateur avec des modèles déjà produit. Ici, c’est l’intérieur d’un train en direction d’Ōarai qui a été repris à partir d’une photo. Pour anecdote, cet intérieur n’a rien de particulier, il est absolument standard dans une multitude de lignes ferroviaires.

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La ville d’Ōarai a servi de cadre à la série, non seulement pour son décor afin de donner authenticité et réalisme à son environnement, mais aussi pour des questions scénaristiques puisque de grands pans du scénario et de caractérisation des personnages s’inspirent directement de la ville. C’est un cas d’école d’inspiration, avec certes un but commercial plus ou moins franche et importante, où le décor réel sert véritablement à l’œuvre jusqu’à faire partie de son ADN – contrairement à d’autres séries qui piquent juste des décors mais dont le propos et l’histoire est accessoire à la ville d’inspiration.
Le succès incroyable de la franchise a donné lieu à l’une des exploitations « touristiques » les plus extrêmes, à tel point qu’on ne vient que pour son lien avec Girls und Panzer. Enfin, heureusement qu’il y a encore des gens, passionnés de la série ou pas, qui viennent aussi dans cette ville pour ses sublimes bords de mer et son superbe aquarium – ayant vu par hasard des reportages et les quelques avis de connaissances, l’aquarium est vraiment cool.

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Bien avant production du storyboard et donc de l’animation, plusieurs membres du staff vont visiter la ville d’inspiration et prendre un maximum de cliché qu’ils réutiliseront à des degrés divers. Mais pour certains plans, il est évidemment impossible de prendre des clichés, donc on se débrouille avec internet – mieux que moi si possible. C’est pas du tout un procédé inhabituel, les animateurs et décorateurs prennent souvent comme base des images de référence. Hideaki Anno a par exemple utilisé des vidéos et images de référence de lancement de fusée de la NASA pour animer cette scène sortie en 1987.

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Un des points forts souvent oublié de la franchise est son « innocence », son refus d’un fanservice graveleux ou sexuel alors que l’extrême majorité de son cast est féminin. Oui, c’est une série avec pratiquement que des lycéennes mignonnes ; non, ça ne veut pas dire que la série doit se rabaisser comme les autres séries de son temps. C’est une décision venant du réalisateur Mizushima d’interdire toute animation et allusion à ce type de fanservice de bas étage dans une série, et elle ne date pas de 2012 avec cet anime : les seules exceptions à cette règle dans sa carrière sont justement pour se moquer de ce type de beauferie.

Ceci dit, les seules scènes de Girls und Panzer qui se rapprochent d’un quelconque fanservice de ce genre sont : les scènes à fort potentiel mais finalement innocentes que sont les bains chauds, cette scène de nettoyage de char et ce plan à la Strike Witches / Vividred Operation mais en beaucoup plus prude.

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La scène du flashback / traumatisme de l’héroïne par Mizushima sans correction ou suppression de plan de Hata : elle a directement été rajoutée au storyboard par le réalisateur.
Soit dit en passant, les têtes que fait Mizushima m’ont toujours fait penser à l’emoji (°□°).

Enfin, l’épisode 7 a cette particularité d’avoir un titre trompeur car elle signifie que la prochaine équipe à battre est Anzio. Pourtant, les héroïnes ne font que trouver davantage de motivation à continuer le combat et à s’améliorer avant la bataille contre Anzio. La bataille en elle-même ne fait quelques secondes et ne montre que la fin. Certains ont pensé que la bataille a été effacée pour cause de soucis de production. Naturellement, c’est fantaisiste pour la simple raison qu’un tel acte se doit d’être prévu des mois avant la période de diffusion et que cela handicaperait tellement le reste du scénario.
Dans le storyboard, le fait d’occulter la bataille est prévu depuis le début.

 

Épisode 8 : プラウダ戦です!

 

Réalisateur : Tsutomu Mizushima
Script : Reiko Yoshida
Storyboard : Meigo Naito, Noriyasu Yamauchi
Réalisateur d’épisode : Shin’ichi Masaki
Date de rendu ou d’approbation : 12 septembre 2012
Date de diffusion : 6 novembre 2012

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Premier et seul cas où la production du storyboard est confiée à non seulement deux personnes en même temps, mais aussi deux personnes n’étant ni le réalisateur de la série ni celui de l’épisode. Contrairement aux précédents membres du staff, ces trois personnes n’ont jamais travaillé avec Mizushima.
La première partie de l’épisode est storyboardé par un certain Meigo Naito, la deuxième partie par le très expérimenté Noriyasu Yamauchi, et le réalisateur d’épisode est quant à lui Shin’ichi Masaki. Ce sont des storyboardeurs et réalisateurs d’épisode expérimentés qui semblent travailler seulement qu’en tant que renfort lorsque les séries ont des difficultés de planning.

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Le style de dessin de Meigo Naito est très années 80-début 90, un peu façon Slayers ou Rumiko Takahashi (Ranma 1/2, Maison Ikkoku).
Par ailleurs, le storyboard de cet épisode est celui où il y a le plus de correction et de suppression. La première partie par Naito est beaucoup plus corrigée que celle de Yamauchi, même si sa partie reste conséquente en terme de changement selon les scènes. Les corrections de la première partie se remarquent étonnamment facilement : les transitions des plans sont plutôt abruptes en vidéo avec des plans simplement supprimés. L’exemple le plus abrupt et radical est ce passage où Nonna propose des biscuits.

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Chaque épisode est divisé en deux parties : partie A et B, correspondant à la coupure pub. La seconde partie par Noriyasu Yamauchi commence après la coupure pub, correspondant ici à une simple indication sur le titre de la partie et son nombre de plans et de frames.

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Le style de dessin de Yamauchi est très agréable à l’œil. Ce n’est pas le style le plus clair, mais c’est clairement le plus beau et l’un des plus détaillé de tous les storyboardeurs. C’est un véritable plaisir des yeux. De loin avec Katyusha, il y a un côté manga de Nausicaä de la vallée du vent. Son storyboard est fourni, à la fois dans le dessin et dans les indications. Cela change des habituels schémas simplistes à la Mizushima.
Vous remarquerez que Katyusha ne porte pas de casque dans le storyboard, contrairement à la version finale. Les quelques erreurs de design sont plus ou moins réguliers dans son storyboard.

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Probablement la scène la plus célèbre de la série. La chanson a beau faire moins d’une minute, la scène dans le storyboard ne fait qu’une double page – avec trois cases supprimés et deux supplémentaires par Mizushima.
À titre personnel, c’est à cet instant que je suis tombé amoureux de Sumire Uesaka, la seiyū russophile jouant Nonna.

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Quelques modifications dans le design et l’agencement des plans par rapport à la version finale. Dans le storyboard, un problème de cohérence diégétique puisque Saori porte ses lunettes au lieu d’avoir ses lentilles de contact – c’est uniquement lorsqu’elle rentre chez elle ou s’installe chez des amies qu’elle les porte –, puis les plans 261 et 262 ont été intervertis pour un montage plus naturel.

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D’autres changements, avec Saemonza n’ayant pas l’œil fermé et les positions des Nishizumi au plan 273. Je ne sais absolument pas pourquoi elles ont été interverties, la mère Shiho est systématiquement à droite et Maho à gauche dans le storyboard. Au début, je pensais que c’était une référence au Kabuki avec le Kamite-Shimote, mais ce n’est justifiable qu’à moitié.

Et c’est fini pour le volume 2 des storyboards, où les soucis de planning se font de plus en plus sentir. Notez que le storyboard de l’épisode 3 a été approuvé pour production 6 mois avant la diffusion de l’épisode. L’épisode 8 a été quant à lui terminé/approuvé pour production seulement 2 mois avant la diffusion de l’épisode.
Pour la suite des articles, c’est par ici.

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